Les ventes de logements anciens aux États-Unis ont accusé un recul-surprise en juin, selon des chiffres publiés lundi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Les reventes de logements ont baissé de 1,2% pour s'établir à 5,08 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières alors que la prévision médiane des analystes tablait sur des ventes en hausse de 1,9% à 5,28 millions.

En outre, l'organisation professionnelle a révisé en baisse les ventes de mai qui se sont établies à 5,14 millions au lieu d'une première estimation de 5,18 millions.

La NAR note que la remontée des taux d'intérêt sur le crédit immobilier commence à avoir un impact dans les régions où l'immobilier est onéreux comme la Californie, ou la région de New York.

Elle précise dans un communiqué que le taux d'intérêt moyen sur l'emprunt immobilier à 30 ans, le plus utilisé, est monté à 4,07% en juin contre 3,54% en mai, son plus haut depuis octobre 2011.

Mais selon Lawrence Yun, l'économiste en chef de l'Association professionnelle, «les conditions d'accès au marché immobilier restent favorables dans la plupart des régions et il y a encore un stock abondant».

Sur un an, il s'est vendu 15,2% de logements anciens de plus qu'en juin 2012, souligne l'association.

Le prix médian d'un logement s'établit à 214 000 dollars en juin, en hausse de 13,5% par rapport au même mois de l'année passée. Cela fait 16 mois consécutifs que les prix des logements anciens sont en hausse.

Le niveau des stocks de logements anciens à vendre à fin juin est en hausse de 1,0% à 2,19 millions d'unités, ce qui signifie qu'il faudrait 5,2 mois pour épuiser ces stocks au rythme des ventes de juin, contre 5 mois en mai.