La firme GLV (T.GLV.B), spécialisée dans l'équipement destiné aux industries des pâtes et papiers et du traitement de l'eau, poursuit sa restructuration en abandonnant des activités non rentables et en licenciant des employés.

L'entreprise québécoise a décidé de se retirer du secteur de la valorisation des matières organiques et, du coup, de vendre sa participation dans une coentreprise américaine active sur ce marché. Ces activités affichaient des pertes de 6,5 millions de dollars (sur des revenus d'à peine 3,4 millions) depuis le printemps 2012.

GLV s'est également départie d'une filiale jugée non stratégique en Finlande, ce qui lui a fait perdre 1,1 million.

En plus de céder des activités, l'entreprise réduit ses effectifs dans l'espoir d'améliorer ses résultats financiers, qui battent de l'aile depuis plusieurs années. Depuis juin dernier, le nombre total d'employés a diminué d'environ 200 pour s'établir à 2100.

À son troisième trimestre, qui a pris fin le 31 décembre, GLV a subi une perte nette de 1,44 million (trois cents par action). Pendant la même période de l'année précédente, l'entreprise avait enregistré une perte nette de 1,57 million (quatre cents par action).

En raison notamment des ventes de filiales, le chiffre d'affaires trimestriel a chuté de 11,9% pour atteindre 95,9 millions.

Dans un communiqué publié jeudi, GLV a indiqué que le recul de ses résultats s'expliquait principalement par la diminution des commandes au cours des derniers mois. Par contre, les résultats du secteur municipal en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ont affiché une hausse.

Au 31 décembre, le carnet de commandes de GLV se chiffrait à 334,2 millions, un niveau comparable à celui de la fin septembre. Il a diminué dans le secteur du traitement de l'eau mais a augmenté dans celui des pâtes et papiers. L'entreprise prévoit désormais enregistrer des ventes de 600 millions au cours de l'exercice, alors qu'elle espérait atteindre jusqu'à 650 millions il y a trois mois.