Rogers Communications (T.RCI.B) a vu ses profits trimestriels diminuer et ses revenus faire du surplace en raison de la concurrence au sein des secteurs du sans-fil et de la câblodistribution, mais l'entreprise torontoise a indiqué mardi qu'elle commençait à tirer profit de ses mesures de réduction des coûts.

Rogers a éliminé plus de 650 emplois jusqu'à présent cette année et souhaite augmenter ses revenus.

«Nous avons accéléré un certain nombre d'initiatives de gestion des coûts destinées à amoindrir les pressions sur le chiffre d'affaires», a affirmé mardi le pdg de Rogers, Nadir Mohamed, lors d'une conférence téléphonique organisée afin de discuter des résultats financiers du deuxième trimestre.

«Il est clair qu'une victoire à long terme passe à nos yeux par une croissance du chiffre d'affaires», a-t-il ajouté.

M. Mohamed n'a pas précisé pendant combien de temps les mesures de réduction des coûts dureraient ou si elles impliqueraient d'autres mises à pied.

«Nous allons continuer de chercher des façons de gérer nos coûts et d'améliorer notre rentabilité, et nous avons tendance à voir ça comme un processus en cours», a-t-il par la suite affirmé aux représentants des médias.

Rogers a annoncé avoir subi une baisse de 2,4% de son bénéfice net au deuxième trimestre, à 400 millions $, ou 75 cents par action, par rapport à celui de 410 millions $, ou 74 cents par action, de la même période il y a un an.

Sur une base ajustée, le bénéfice net de Rogers a été de 478 millions $, ou 91 cents par action, soit un résultat supérieur de cinq cents par action à celui auquel avaient dit s'attendre, en moyenne, les analystes consultés par Thomson Reuters.

Les revenus ont atteint 3,11 milliards $, en légère hausse par rapport à ceux de 3,1 milliards $ enregistrés lors de la période équivalente il y a un an, mais en deçà des revenus de 3,14 milliards $ prévus par les analystes.

Drew McReynolds, analyste chez RBC Marchés des capitaux, a qualifié de «solides» les résultats financiers annoncés mardi par Rogers.

Rogers offre des services de télévision par câble, d'accès à Internet haute vitesse et de téléphonie.

La société mène aussi des activités dans les secteurs de la radiodiffusion, de la télédiffusion, du téléachat, de l'édition, du divertissement sportif et des médias numériques.

Propriétaire de l'équipe de baseball des Blue Jays de Toronto, Rogers possède également les magazines Maclean's et Châtelaine.