L'opérateur téléphonique américain AT&T (T) a annoncé mardi avoir dégagé un bénéfice net part du groupe de 3,58 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse de 5,2% et supérieur aux attentes.

Hors éléments exceptionnels, le résultat revient à 60 cents, alors que les analystes tablaient sur 57 cents. Le chiffre d'affaires trimestriel a quant à lui progressé légèrement moins qu'attendu, à 31,82 milliards de dollars (+1,8%) alors que les analystes tablaient sur 31,85 milliards.

«Nous continuons à capitaliser sur le formidable élan que nous avons dans l'internet mobile», a commenté le PDG Randall Stephenson, cité dans un communiqué. «Les ventes de téléphones multifonctions et de (tablettes et cartes 3G) continuent d'avoir un rythme record, les recettes d'internet mobile (data) ont progressé de près de 20%, et nous avons réussi à augmenter les marges pour accompagner cette croissance», a-t-il ajouté, se disant «confiant» pour l'ensemble de l'année.

2011 s'était achevé sur un plongeon de 80% du bénéfice net, sous l'effet principalement de l'échec du rachat de T-Mobile, filiale américaine de Deutsche Telekom. Le groupe n'a pas fourni de prévision pour 2012, ni pour le trimestre en cours.

L'opérateur a indiqué qu'il avait battu son propre record pour les ventes de téléphones intelligents lors du premier trimestre. Elles représentent désormais plus de 78% des ventes de portables, et le taux de pénétration de ces appareils dans sa clientèle atteint 59,3%, dépassant largement la pénétration chez son rival Verizon Wireless (47%), qui ne distribue l'iPhone d'Apple que depuis un an.

Comme Verizon, AT&T a fait état d'une chute des ventes d'iPhone depuis le quatrième trimestre: -43% à 4,3 millions d'appareils vendus.

Au total sur le trimestre, les recettes de la téléphonie mobile ont progressé de 4,3% à 14,57 milliards de dollars, celui de l'internet filaire de 8,7% à 7,79 milliards de dollars. En revanche la téléphonie vocale filaire a reculé de 10% à 5,89 milliards de dollars.

L'action gagnait 1,89% à 31,19 dollars dans les échanges électroniques avant l'ouverture de la Bourse à New York.