Le fabricant de logiciels et de matériel de télédiffusion Technologies Miranda (T.MT) a fait savoir jeudi qu'il était peu probable que ses actionnaires dissidents obtiennent suffisamment de soutien pour forcer un changement au sein de son conseil d'administration et prendre le contrôle de l'entreprise.

Les actionnaires américains JEC Capital Partners et JMB Capital Partners Master Fund, qui détiennent ensemble environ 10 % des actions en circulation de Miranda, ont réclamé la tenue d'une assemblée spéciale afin de remplacer quatre membres du conseil d'administration. Ils veulent également que la compagnie soit mise en vente.

JEC Capital a expliqué vouloir davantage de revenus, une action avec une valeur accrue, de même qu'un plus grand nombre de contrats pour Miranda.

Le président du conseil de Miranda, Brian Edwards, a affirmé dans un communiqué de presse que malgré l'ouverture, la transparence et le dialogue, JEC avait rejeté les propositions de Miranda et "choisi de présenter une requête officielle en vue de tenter de prendre le contrôle de la société par la nomination d'une majorité de membres au sein du conseil".

M. Edwards a estimé qu'il s'agissait "d'un opportunisme flagrant plutôt qu'une mesure qui est dans l'intérêt de Miranda et de ses actionnaires".

Le conseil de la société montréalaise est constitué d'administrateurs "indépendants et chevronnés" et sa composition est constamment étudiée, a-t-il ajouté.

À la Bourse de Toronto, jeudi après-midi, les actions de Technologies Miranda valaient 9,33 $, sans changement par rapport à leur précédent cours de clôture.