L'automne dernier, alors que les investissements publicitaires étaient à la baisse, la grippe AH1N1 a frappé les hebdos d'une façon inattendue. «La grippe a représenté une manne, affirme Serge Lemieux, vice-président des journaux Québec et Ontario de Médias Transcontinental. C'est le seul bon côté qu'on va lui trouver!»

Pendant au moins six semaines, des pages complètes de publicité ont effectivement été achetées par le gouvernement provincial pour informer la population sur les dates, heures et lieux des cliniques de vaccination et pour inciter les gens à s'y rendre.

Les dépenses gouvernementales comptent pour 9% des ventes de pubs nationales (sur un marché de 30 millions), à la fin de 2009. «Dans nos trois hebdos, on a vendu une quinzaine de pages publicitaires, calcule Benoit Chartier, président et éditeur de DBC Communications. Ça a compensé pour les pertes. Comme les élections aident aussi