À peine cinq jours après avoir obtenu la permission de lancer son service sans-fil, Globalive accueillera ses premiers clients dès demain à Toronto.

«Ce fut une aventure incroyable jusqu'à maintenant... et nous ne faisons que commencer», indique l'entreprise dans un communiqué publié aujourd'hui.

Le groupe espère devenir le quatrième fournisseur de sans-fil au pays, aux côtés de Bell, Telus et Rogers. Il offrira ses services dans toutes les provinces à l'exception du Québec.

Globalive, financé en majeure partie par le géant égyptien Orascom, a allongé 442 millions pour mettre la main sur des licences sans-fil pendant une enchère organisée au printemps 2008 par Industrie Canada.

Début novembre, le CRTC a causé une onde de choc en interdisant à Globalive de lancer son service à cause de la trop forte participation étrangère à son capital. L'incertitude a plané pendant plus d'un mois.

Le ministre fédéral de l'Industrie a toutefois renversé cette décision controversée du CRTC vendredi dernier.

Cela permettra à Globalive d'inaugurer son premier magasin dès demain à Toronto, sous la bannière Wind Mobile. Les clients sont d'ailleurs invités à se rendre signer les premiers contrats de la jeune histoire de l'entreprise.

Le groupe lancera ensuite son service à Calgary, puis ailleurs au pays.

Au Québec, Vidéotron a mis la main sur la majorité des licences sans-fil mises aux enchères par Industrie Canada. La filiale de Quebecor espère lancer son service en mai ou juin prochain.

Peu de détails ont filtré sur l'offre du câblodistributeur jusqu'à maintenant, sinon qu'il offrira des produits de la famille Blackberry.

Public Mobile, un fournisseur de plus petite taille, inaugurera quant à lui son service « sans flaflas » à Montréal et Toronto d'ici quelques mois.