Qu'est-ce qui pourrait bien sauver la prochaine saison des Oilers d'Edmonton? Le nouvel entraîneur Pat Quinn? Leur dernière acquisition dans les buts, Nikolai Khabibulin? La réponse se trouve plutôt dans les champs albertains.

Le président des Oilers, Patrick LaForge, ne s'en cache pas: la récession lui fait mal. Les annonceurs se ruent moins à son bureau pour remplir les bandes du Centre Rexall. Les ventes de billets sont légèrement en baisse. «Je pense que nous parviendrons à jouer tous les matchs à guichets fermés cette saison, mais nos revenus seront en baisse d'après nos premières estimations, dit Patrick LaForge. Les annonceurs ont réduit leurs budgets même si la récession semble terminée. Cette saison, nous pourrions engendrer des revenus de publicité inférieurs de un million de dollars par rapport à ceux de la saison dernière.»

Curieusement, les ventes d'abonnements sont en hausse à Edmonton. Mais cette hausse ne compense pas la baisse des ventes d'autres forfaits de matchs. Au final, les Oilers ont vendu moins de billets qu'à pareille date la saison dernière.

C'est là que les récoltes des agriculteurs albertains entrent en ligne de compte. «Les consommateurs font toujours attention avec leur budget loisir, mais les récoltes semblent bonnes cet automne en Alberta et nous avons beaucoup de partisans dans le milieu agricole», dit Patrick LaForge.

Si ces agriculteurs se présentent en nombre suffisant au Centre Rexall, les Oilers pourraient même augmenter leurs profits cette année. «Nous faisons davantage de profits en vendant un siège match après match plutôt qu'en vendant ce siège à travers un abonnement», dit Patrick LaForge.