L'éditeur du célèbre Reader's Digest, la revue généraliste la plus populaire des États-Unis, a annoncé lundi qu'il allait se placer sous la protection de la loi sur les faillites, à l'heure de la baisse de la diffusion et de la crise de la publicité

La Reader's Digest Association a abouti à un accord avec ses créanciers pour la restructuration de sa dette d'1,6 milliards de dollars.

Le magazine mensuel, fondé en 1922 sur la formule d'une publication de résumés d'articles d'autres publications, se cherche une niche à l'heure où Internet met à mal les créneaux traditionnelles de la presse magazine.

Cette année, le Reader's Digest avait déjà ramené sa fréquence à 10 numéros par an au lieu de 12, et réduit les promesses de distribution qu'il fait à ses annonceurs, passant de 8 millions à 5,5 millions d'exemplaires.

Le magazine a été acheté en 2007 par la société new-yorkaise Ripplewood Holdings.