Le conseil d'administration du groupe informatique américain IBM (ibm) a voté un relèvement de 10% du montant du dividende trimestriel servi aux actionnaires du groupe, qui passera à 55 cents par action, a-t-il annoncé mardi.

«C'est la quatorzième année consécutive qu'IBM augmente son dividende trimestriel», a précisé le groupe dans un communiqué, indiquant qu'au total, le montant du dividende avait enregistré depuis 2006 «une hausse de 175%».

Le dividende relevé sera versé à ses actionnaires le 10 juin.

«La constance de nos solides performances nous permet d'accroître la valeur retournée aux actionnaires, et c'est ce que nous faisons», a commenté le PDG Samuel Palmisano, cité dans le communiqué.

Le groupe basé à Armonk, en banlieue de New York, avait dévoilé la semaine dernière un bénéfice net en léger fléchissement de 1% au premier trimestre, à 2,29 milliards de dollars, mais supérieur à ses prévisions.

Malgré un recul de 11% ses ventes, il avait par ailleurs réitéré ses prévisions d'un bénéfice par action sur l'année d'«au moins 9,20$».

Le conseil d'administration d'IBM a également décidé de consacrer 3 milliards de dollars supplémentaires à des rachats d'actions, qui s'ajouteront à une somme de 3,7 milliards de dollars déjà autorisée dans le cadre d'un précédant programme, mais non utilisée à ce jour.

 Le titre d'IBM profitait de ces annonces: vers 11h35, il grimpait de 1,48% à 101,43$ à la Bourse de New York.

Dans un communiqué distinct, le géant de l'informatique a par ailleurs annoncé l'ouverture au second semestre, de cinq «centres de solution en analyse», localisés à New York, Washington, Londres, Tokyo et Pékin.

 Ces centres emploieront à terme 4000 consultants au total, dont certains pourraient être recrutés à l'extérieur du groupe. IBM procède simultanément par ailleurs à des licenciements dans certaines autres de ses activités.

Le projet vise «à répondre à la demande croissante des clients du groupe pour des systèmes aux capacités d'analyse avancées», dans des secteurs tels que le risque financier, le stockage électronique des dossiers médicaux ou le suivi agroalimentaire, a expliqué IBM.

«Des capacités d'analyse avancées sont de plus en plus essentielles pour aider les entreprises et les organisations confrontées à de vastes quantités de données, et qui cherchent à construire des systèmes plus intelligents», a souligné M. Palmisano, cité dans le communiqué.

Les structures de Londres, New York et Tokyo, dotés d'une centaine de consultants et mathématiciens chacun, seront dédiés à l'élaboration de systèmes appréhendant le risque financier. Le centre de Pékin se concentrera sur les moyens de transport, et celui de Washington sur la gestion de la reprise économique.