La première année d'emprisonnement de Conrad Black a été étonnamment plaisante, mais l'ex-magnat de la presse espère toujours être libéré et demeure convaincu de son innocence, a affirmé un de ses amis.

Brian Stewart, un copain de longue date du magnat déchu des médias, a affirmé que Black avait réussi à se stimuler intellectuellement en prison en enseignant à ses homologues, en écrivant et en apprenant à jouer du piano.

Black aura passé une année en prison, mardi, après avoir été reconnu coupable de fraude et d'entrave à la justice par une cour de Chicago. Il a été condamné à une peine de six ans et demi d'emprisonnement en 2007.

M. Stewart a affirmé que Black demeurait optimiste quant à ses chances d'être innocenté si la Cour suprême des Etats-Unis acceptait d'entendre sa cause. Selon M. Stewart, Black demeure convaincu que la poursuite intentée contre lui était injuste.

La plus grande frustration de Black n'a rien à voir avec la prison, a ajouté l'ami. Il s'élève notamment contre ce qu'il considère la destruction de son ancien groupe de presse, Hollinger International.

Même si Black n'a pas à effectuer un boulot difficile ou aliénant en prison, ses relations avec les autres détenus sont bonnes. Sa femme Barbara Amiel Black le visite le plus souvent possible.