Selon l'étude publiée lundi, les visas de résident temporaire réduisent les investissements directs étrangers au Canada de 8,9 G$ US et les investissements directs du Canada à l'étranger, de 4,7 G$ US. En outre, estime le Centre, à cause de ces visas, les importations et les exportations de services sont inférieures de 926 M$ US et de 330 M$ US, respectivement.

Selon l'étude publiée lundi, les visas de résident temporaire réduisent les investissements directs étrangers au Canada de 8,9 G$ US et les investissements directs du Canada à l'étranger, de 4,7 G$ US. En outre, estime le Centre, à cause de ces visas, les importations et les exportations de services sont inférieures de 926 M$ US et de 330 M$ US, respectivement.

Le Centre recommande que le Canada prenne les mesures qui s'imposent pour atténuer les effets négatifs de la nécessité d'un visa de résident temporaire, barrière non tarifaire qui freine le commerce de certaines marchandises et de certains services.

«Bien que l'élimination des visas serait une solution ni sensée, ni politiquement faisable, le raccourcissement des temps d'attente et la diminution des coûts associés à l'obtention d'un visa réduiraient au minimum les effets négatifs», précise un communiqué du Conference Board accompagnant l'étude.

Le Centre du commerce et des investissements internationaux du Conference Board du Canada propose par ailleurs des pays où l'ouverture de nouvelles ambassades, tout particulièrement en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et dans les Caraïbes, aurait le plus de retombées économiques. Parmi les pays identifiés figurent la Slovaquie et la Slovénie en Europe de l'Est, l'Irak et le Qatar au Moyen-Orient et diverses îles des Caraïbes, dont les Bermudes et les Bahamas.

«Le cas échéant, les ressources nécessaires à l'ouverture de bureaux dans ces endroits pourraient être puisées dans les pays où le Canada possède actuellement des ambassades, mais qui offrent des possibilités de commerce et d'investissements limitées, comme le Zimbabwe, la Guyane et le Cambodge.»

Dans son étude, le Centre vérifie également si l'usage de l'anglais et du français dans les pays étrangers ont un effet sur le commerce et les investissements. Il en vient à la conclusion que, si l'usage courant de l'anglais dans un pays étranger entraîne une croissance du commerce, des investissements et du nombre de visiteurs, celui du français, en revanche, ne semble pas stimuler le commerce ou les investissements, sauf pour ce qui est des IDE (investissements directs étrangers) au Canada.