Le conflit au Journal de Québec demeure entier, après 24 heures de négociations menées à la demande d'un conciliateur.

Le conflit au Journal de Québec demeure entier, après 24 heures de négociations menées à la demande d'un conciliateur.

Elles ont pris fin avec le rejet par Quebecor d'une proposition syndicale mise de l'avant tôt jeudi matin, a indiqué vendredi le Syndicat canadien de la fonction publique.

Les représentants syndicaux estiment que «la suite dépend maintenant de Quebecor».

Une assemblée syndicale est prévue pour le mercredi 2 juillet pour les employés de bureau et de la rédaction qui sont sous le coup d'un lock-out depuis le 22 avril 2007, soit 14 mois.

Réagissant par voie de communiqué à des commentaires sur le conflit au Journal de Québec faits jeudi par le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, les représentants syndicaux ont dit avoir été étonnés par les propos du pdg sur «le multiplateforme, alors que ce sujet n'était plus un enjeu dans les discussions avec les représentants de Quebecor».

Dans son allocution prononcée devant les actionnaires de la société réunis en assemblée annuelle, à Montréal, M. Péladeau avait demandé aux travailleurs du Journal de Québec d'abandonner la semaine de travail de quatre jours et d'être plus flexibles en ce qui a trait à l'utilisation de leur travail sur les sites web de l'entreprise.