La Bourse de Toronto a perdu en une journée une bonne partie des gains réalisés la semaine dernière alors que les investisseurs préféraient encaisser leurs profits, lundi.

La Bourse de Toronto a perdu en une journée une bonne partie des gains réalisés la semaine dernière alors que les investisseurs préféraient encaisser leurs profits, lundi.

Le S&P/TSX a perdu 158,25 points à 14 338,25. Vendredi, il avait atteint un sommet en terminant la journée à 14 338,25 points. Le secteur des mines a reculé de 2,16 % à lui seul; celui de l'énergie, de 1,75 %.

La Bourse de croissance TSX a reculé de 25,94 points à 3304,45.

«La prise de profits, il n'y a pas d'autres facteurs pour expliquer la faiblesse des marchés, a déclaré John Stephenson, de la firme First Asset Funds. La tendance axée sur les ressources va se poursuivre.»

La devise canadienne a gagné 0,53 cent à 95,90 cents US, un sommet depuis le début de 1977. Il a même franchi la barre des 96 cents au cours de la journée. Statistique Canada a rapporté que les livraisons de marchandises manufacturées avait reculé de 0,1 % à 49,7 G$ en mai.

La hausse du dollar a contribué à la baisse de 0,6 % de la main d'oeuvre en usine, ce qui représente une perte de 12 300 emplois.

Le prix du baril de pétrole brut a gagné 22 cents à 74,15 $ sur le New York Mercantile Exchange. Le prix du gaz naturel a chuté de 28,6 cents à 6,376 $ les 1000 pieds cubes, son plus bas niveau depuis six mois. Selon un rapport, les réserves de cette ressource auraient cru plus rapidement que prévu.

À Wall Street, l'indice Dow Jones des 30 valeurs industrielles a grimpé de 43,73 points à 13 950, 98, un nouveau sommet. L'indice Nasdaq a reculé de 9,67 points à 2697,33 et le S&P 500 a perdu 2,98 points à 1549,52.

Le Dow Jones a été dopé par un reportage du Financial Time affirmant que Vodafone envisage d'acquérir Verizon Communicatons au coût de 160 G$. L'action de Verizon a gagné un dollar à 42,76 $.

Le Dow Jones et le TSX ont gagné environ 11 % par rapport à il y a un an. M. Stephenson fait preuve d'optimisme en ce qui concerne les résultats du deuxième trimestre.

«Le marché canadien va être très, très robuste. Je ne vois pas de ralentissement. La marge de manoeuvre dans le secteur des ressources demeure grande. Nous n'approchons pas de la bulle.»