E-BUTT, un groupe d'étudiants de l'Université de Toronto, se félicite de la décision de l'institution d'enseignement de se départir de ses investissements dans l'industrie du tabac.

E-BUTT, un groupe d'étudiants de l'Université de Toronto, se félicite de la décision de l'institution d'enseignement de se départir de ses investissements dans l'industrie du tabac.

Lundi, dans un communiqué, E-BUTT (Education-Bringing Youth Tobacco Truths) a rappelé qu'il a fait pression sur l'université pendant plus d'un an pour qu'elle prenne cette décision.

L'Université de Toronto est ainsi devenue la première institution d'enseignement supérieur au Canada - et la 24e en Amérique du Nord - à adopter une telle position vis-à-vis de l'industrie du tabac.

Le groupe a précisé que le président de l'université, David Naylor, a pris la bonne décision de non seulement faire en sorte que l'institution se départisse de ces investissements, mais d'interdire tout investissement futur dans ce secteur.

Selon E-BUTT, le service de gestion des actifs de l'université a reçu la consigne de commencer le processus de cession des actifs immédiatement.

Au 31 décembre 2005, l'Université de Toronto détenait environ 10,5 M$ en actions dans des entreprises du secteur du tabac, soit 4,6 M$ dans Japan Tobacco, 4,5 M$ dans Altria Group Inc. et 1,4 M$ dans Rothmans Inc.