Les cours du pétrole ont bondi mercredi de plus de quatre dollars à New York, lors d'une journée historique qui les ont vu franchir les 133 $ le baril, après une chute imprévue des stocks pétroliers aux États-Unis, premier consommateur mondial d'énergie.

Les cours du pétrole ont bondi mercredi de plus de quatre dollars à New York, lors d'une journée historique qui les ont vu franchir les 133 $ le baril, après une chute imprévue des stocks pétroliers aux États-Unis, premier consommateur mondial d'énergie.

Le baril d'or noir a dépassé successivement les seuils des 130, 131, 132 et 133 dollars, pour se hisser en séance à 133,82 $ à New York, un record absolu, et à 133,34 $ à Londres, un niveau inédit également.

Des deux côtés de l'Atlantique, les prix ont plus que doublé en un an.

De nouveaux records ont aussi été inscrits en clôture.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet, dont c'était le premier jour de cotation, a fini à 133,17 $, en hausse de 4,10 $ par rapport à son niveau de clôture de mardi.

À Londres, le Brent de la Mer du Nord pour échéance identique a terminé à 132,70 $, en progression de 4,76 $.

Alors qu'ils s'enflammaient jusqu'ici sous l'effet de spéculations sur le niveau précaire de l'offre par rapport à la demande mondiale, les marchés ont réagi mercredi à l'annonce d'un recul inattendu des réserves de pétrolières aux États-Unis la semaine dernière.

Le département américain à l'Energie (DoE) a annoncé une fonte de 5,4 millions de barils des stocks de brut, et de 800 000 barils de ceux d'essence, tous deux pourtant attendus en hausse.

Même si elles ont augmenté, les réserves de produits distillés (gazole et fioul de chauffage) sont ressorties moins fortes que prévu.