La banque américaine JPMorgan Chase (JPM) a adopté une démarche active pour trouver un emploi à plus de 5000 salariés de sa consoeur Bear Stearns (BSC) qui sont en cours de licenciement.

La banque américaine JPMorgan Chase [[|ticker sym='JPM'|]] a adopté une démarche active pour trouver un emploi à plus de 5000 salariés de sa consoeur Bear Stearns [[|ticker sym='BSC'|]] qui sont en cours de licenciement.

C'est ce que rapport lundi le Financial Times à propos des licenciements résultant du rachat de Bear Stearns.

Selon le quotidien, JPMorgan a déjà constitué une base de données comprenant 3000 postes vacants chez des concurrents au sein de l'industrie financière, après avoir contacté plus de 1800 établissements et cabinets de recrutements.

Le PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, a lui même adressé une lettre à 30 clients, concurrents et courtiers afin d'intercéder en faveur des anciens employés de Bear Stearns et prévoit d'en envoyer une centaine au totale, selon le Financial Times.

Les dirigeants de JPMorgan comptent trouver un emploi pour au moins 2500 des 5000 personnes concernées.

À ce jour, seuls 6000 des 14 000 employés de Bear Stearns ont été intégrés au sein des équipes de JPMorgan, tandis que 1000 ont quitté le groupe de leur plein gré, selon le quotidien.

JPMorgan n'aurait pas encore informé tous les salariés de Bear Stearns de leur sort au sein du nouveau groupe fusionné.

Au bord de la faillite, Bear Stearns a conclu, le 16 mars, un accord de rachat avec sa consoeur JPMorgan Chase, à hauteur de 2 dollars par action Bear Stearns, soit seulement 236 millions de dollars.

Le 24 mars, JPMorgan a quintuplé son offre, valorisant finalement Bear Stearns environ 1,3 milliard de dollars.