En plus de devoir déneiger mercredi matin, les automobilistes doivent composer avec des prix de l'essence en hausse.

En plus de devoir déneiger mercredi matin, les automobilistes doivent composer avec des prix de l'essence en hausse.

Dans la nuit de mardi à mercredi, le prix de l'essence a fait un bond de 10 cents à 1,20$ le litre à Montréal.

Les cours du pétrole brut étaient par ailleurs à la hausse en début de journée mercredi dans les échanges électroniques en Asie avant la réunion de l'Opep qui devrait maintenir le statu quo sur sa production.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'opposera ainsi une fin de non-recevoir aux pays consommateurs qui lui demandent de pomper plus pour calmer la flambée des prix du brut.

Le ministre saoudien du Pétrole, chef de file de l'Opep, a indiqué qu'il ne voyait pas la nécessité de modifier la production du cartel, attribuant la flambée des prix à «une spéculation gigantesque», dans une interview au quotidien al-Hayat.

Dans les échanges matinaux, le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril gagnait 22 cents à 99,74$ contre 99,52$ mardi soir à New York.

«Il est très probable que l'Opep maintienne ses niveaux de production inchangés», a expliqué David Moore de la Commonwealth Bank of Australia.

Le Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 28 cents à 97,80 $ mercredi matin.

Les États-Unis sont un des pays qui demandent à l'Opep de pomper plus de pétrole.

Le président américain George W. Bush a affirmé mardi que ce serait une «erreur» de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole de laisser sa production inchangée lors de sa réunion mercredi à Vienne.

«Je pense que c'est une erreur que de laisser se ralentir l'économie de votre plus gros client, de vos plus gros clients, par la faute de prix de l'énergie élevés», a dit M. Bush.

Le ministre émirati du Pétrole, Mohammad Ben Zaën al-Hameli, avait estimé à son arrivée à Vienne mardi soir que les stocks pétroliers étaient «à un niveau confortable» sans se prononcer sur l'issue de la réunion de l'Opep mercredi, qui reste selon lui ouverte.

«Toutes les options sont sur la table» pour la réunion de mercredi, a dit M. al-Hameli. Interrogé sur l'opportunité de modifier les quotas, il n'a pas répondu.