Voilà une étude qui va déboulonner un vieux mythe, celui d'un Canada socialisant et étatisant qui impose lourdement ses entreprises.

Voilà une étude qui va déboulonner un vieux mythe, celui d'un Canada socialisant et étatisant qui impose lourdement ses entreprises.

Selon une étude de KPMG, le Canada occupe la troisième place parmi 10 pays où le fardeau fiscal des entreprises est le plus léger.

Seules les entreprises du Mexique et des Pays-Bas sont moins imposées que celles du Canada, indique l'étude. Suivent l'Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l'Allemagne, l'Italie et la France.

L'étude a en outre comparé le régime fiscal de 102 villes de 10 pays, en se concentrant sur 35 grandes villes (plus de 2 millions d'habitants).

Les experts ont analysé le fardeau fiscal des entreprises dont l'impôt sur les bénéfices, l'impôt sur le capital, les taxes de vente et la taxe foncière. En bref, plus un résultat est bas, plus les taxes imposées aux entreprises sont basses.

Sur les 35 grandes villes étudiées, Vancouver (4e) est la ville canadienne où l'imposition aux entreprises est la moins importante. Montréal se classe devant Toronto qui est septième.

Les trois premières places vont aux villes de San Juan à Puerto Rico ainsi qu'à Puebla et Guadalajara au Mexique.

La première ville américaine – Baltimore – se classe au huitième rang. Ce qui veut dire que les trois premières villes canadiennes sont moins imposées que leurs consoeurs américaines.

À la lumière de l'étude, les grosses capitales mondiales ont un niveau d'imposition plus élevé. Ainsi, New York se classe 29e, Londres au 32e rang et Paris, au 35e échelon.

Montréal, championne de la R & D

L'étude contient une bonne nouvelle pour Montréal. La ville se débrouille très bien dans le domaine de la recherche et du développement où elle se classe au premier rang.

«La première place mondiale qu'occupe Montréal sur le plan de la recherche et du développement témoigne de l'engagement du Québec envers l'essor de ce secteur», indique Bruno Desautels, associé en fiscalité au bureau de KPMG de Montréal.

Ailleurs au Québec, les villes de Sherbrooke et de Québec se comparent avantageusement à leurs contreparties américaines, notamment en recherche et développement, souligne le rapport de KPMG.