Des travailleurs mécontents de la raffinerie de Pétro-Canada (T.PCA), située dans l'est de Montréal, manifestent de nouveau ce matin (vendredi) dans un parc situé à l'angle des rues Ontario Est et de Lorimier, dans l'arrondissement Ville-Marie.

Des travailleurs mécontents de la raffinerie de Pétro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]], située dans l'est de Montréal, manifestent de nouveau ce matin (vendredi) dans un parc situé à l'angle des rues Ontario Est et de Lorimier, dans l'arrondissement Ville-Marie.

Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la mise en lock-out des 260 travailleurs de la raffinerie par l'employeur, le 17 novembre.

Depuis, ce sont 130 employés-cadres qui opèrent les installations, jour et nuit, chaque jour.

Cette situation inquiète la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ); elle doute de la capacité des cadres de bien faire ce travail. La compagnie réplique qu'il n'en est rien.

La FTQ rappelle qu'en 2005, l'explosion d'une raffinerie dans l'État américain du Texas a fait 15 morts. Le rapport d'enquête avait conclu à l'épuisement et à la très grande fatigue des travailleurs, selon ce que rapporte la FTQ.

La centrale syndicale estime que par son attitude, Pétro-Canada met en danger ses propres cadres ainsi que la population de l'est de Montréal.

Elle soutient que 130 administrateurs ne peuvent remplacer 260 travailleurs bien au fait des opérations d'une telle raffinerie.

Les salariés de Pétro-Canada sont sans contrat de travail depuis le 1er février 2007.

Les enjeux de cette négociation sont la santé et la sécurité du travail, la durée de la convention collective et les clauses monétaires.