Les prix du pétrole ont poursuivi leur reflux mardi à New York, chutant de plus de cinq dollars le baril, sur fond de craintes de recul de la consommation mondiale à la veille de la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers aux États-Unis.

Les prix du pétrole ont poursuivi leur reflux mardi à New York, chutant de plus de cinq dollars le baril, sur fond de craintes de recul de la consommation mondiale à la veille de la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de produits pétroliers aux États-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a chuté de 5,33 $, pour finir à 136,04 $.

En deux jours, le baril de brut a perdu 9,25 $, s'éloignant de son record atteint jeudi dernier, à 145,85 $.

«Il paraissait assez évident que le pétrole allait baisser sévèrement après le week-end. (...) La tempête tropicale Bertha ne menace finalement pas les installations pétrolières américaines et personne n'a attaqué personne ce week-end», a estimé Phil Flynn, d'Alaron Trading.

Bertha, second ouragan de la saison dans l'Atlantique, semble se diriger vers le nord, épargnant les installations pétrolières du golfe du Mexique.

Sur le front géopolitique, l'Iran a montré des signes d'apaisement sur son programme nucléaire, relançant les espoirs d'un dénouement diplomatique alors que les craintes d'une attaque israélienne sur l'Iran avaient participé à la flambée des cours la semaine précédente.

Les regards des opérateurs se tournent à présent vers les Etats-Unis, qui publient mercredi les chiffres de leurs réserves pétrolières. Pour la semaine achevée le 4 juillet, les analystes s'attendent à une nouvelle fonte des stocks de brut, compensée par une progression des produits pétroliers.

Malgré cette brusque correction des cours, l'agence gouvernementale américaine d'information sur l'énergie (EIA) a relevé ses prévisions de prix du baril, à 127 $ en moyenne en 2008 et 133 $ en 2009.