La banque régionale américaine PNC Financial Services (PNC) de Pittsburgh va absorber sa concurrente National City (NCC) de Cleveland (Ohio, nord) pour environ 5,6 G$ US.

La banque régionale américaine PNC Financial Services [[|ticker sym='PNC'|]] de Pittsburgh va absorber sa concurrente National City [[|ticker sym='NCC'|]] de Cleveland (Ohio, nord) pour environ 5,6 G$ US.

Cela donnera naissance au cinquième établissement du pays par les dépôts, ont annoncé vendredi les deux groupes.

«La future entité aura une amplitude plus large, ce qui va permettre d'améliorer le service clients et offrir de meilleures opportunités pour les employés», ont souligné les deux banques dans un communiqué conjoint.

PNC et National City ont fait valoir qu'elles se complétaient bien «sur les plans géographique, des produits et des services».

La reprise en main de National City était l'objet de spéculations depuis plusieurs semaines, en raison des incessantes attaques qui ont réduit sa valorisation boursière à quelques milliards de dollars US.

PNC était donné favori, mais la Banque de Nouvelle-Écosse [[|ticker sym='T.BNS'|]], basé à Toronto, était également sur les rangs pour cette transaction.

PNC va acquérir l'intégralité des actions National City sur le marché, aux prix unitaire de 2,23 $ US, ce qui valorise la société rachetée à 5,2 G$ US au total. Les actionnaires de National City recevront ainsi 0,0392 action de PNC par chacun de leur titre.

L'offre «équivaut au montant de la capitalisation boursière de National City» jeudi soir en clôture à la Bourse de New York, soulignent les banques.

Quelque 384 M$ US supplémentaires sont prévus pour «certains détenteurs de titres», est-il ajouté, sans plus de précisions.

Pour le financement, PNC Financial a indiqué qu'il allait émettre pour 7,7 G$ US d'actions préférentielles à destination du Trésor américain, dans le cadre du vaste plan de soutien au secteur bancaire.

Elle devient ainsi la première banque régionale à utiliser cette possibilité ouverte par le Trésor, qui souhaite qu'une partie des 700 G$ US du fonds Paulson servent à favoriser des fusions entre banques régionales.