Instruites en 1994, les poursuites civiles intentées dans l'affaire de faillite de Castor Holding ont repris l'affiche, lundi, au palais de justice de Montréal, après l'avortement du premier procès qui a duré huit ans.

Instruites en 1994, les poursuites civiles intentées dans l'affaire de faillite de Castor Holding ont repris l'affiche, lundi, au palais de justice de Montréal, après l'avortement du premier procès qui a duré huit ans.

Avec le temps et les intérêts qui courent, la réclamation originale de 600 millions est maintenant rendue à 1,3 milliard.

La vingtaine de requérants qui restent, des banques pour la plupart - elles étaient une quarantaine au départ - s'attaquent plus particulièrement à la société Coopers & Lybrand, responsable de la vérifications des livres de Castor Holding, spécialiste en investissements immobiliers qui a fermé ses portes en 1992.

Les poursuivants allèguent notamment que la firme comptable n'a pas préparé les états financiers de l'entreprise selon les règles de l'art.

Appelée à succéder à son collègue Paul P. Carrière, décédé durant le premier procès, la juge Marie St-Pierre, de la Cour supérieure, entend en finir avant 2010 avec cet interminable dossier.

À voir la fermeté avec laquelle elle réglait les débats, lundi, à la reprise de la nouvelle instruction, le défi ne paraît pas impossible.