La Banque Scotia (T.BNS) est devenue, lundi, la deuxième banque canadienne à faire l'objet d'un recours collectif concernant des années d'heures supplémentaires impayées.

La Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]] est devenue, lundi, la deuxième banque canadienne à faire l'objet d'un recours collectif concernant des années d'heures supplémentaires impayées.

Un avocat dans ce dossier dit s'attendre à ce que d'autres banques soient bientôt touchées et que l'affaire ait des répercussions sur tout le marché du travail.

Le recours collectif déposé devant la Cour supérieure de l'Ontario vise des milliers de membres du personnel non syndiqué et ne faisant pas partie de la direction, qui travaillent actuellement ou ont déjà travaillé pour l'institution financière à titre de caissiers ou dans des postes de service à la clientèle dits «de première ligne», indique un communiqué de presse.

Il s'agit de la deuxième poursuite du genre intentée contre une grande banque canadienne, après celle logée contre la Banque CIBC plus tôt cette année.

Aucune des allégations contenues dans les deux poursuites n'ont été démontrées devant les tribunaux.

L'acte de procédure déposé lundi affirme que les tâches assignées aux membres du recours collectif sont plus importantes que celles qui peuvent être accomplies lors des heures normales de travail.

La Banque Scotia a émis un communiqué dans lequel elle affirme que ses «politiques en matière de ressources humaines ont été appliquées de façon juste et constante» et que, en ce qui a trait plus particulièrement aux heures supplémentaires, «la politique de la banque est fondée sur le Code canadien du travail».

À Toronto lundi, le titre de la Banque Scotia a pris 46 cents pour clôturer à 52,56 $.