Certaines personnes peuvent être dérangeantes en réunion au point de tout gâcher. Louise Lachapelle, communicologue et enseignante, les surnomme "les déviants". Comment agir avec ces trouble-fête quand on dirige une rencontre?

Certaines personnes peuvent être dérangeantes en réunion au point de tout gâcher. Louise Lachapelle, communicologue et enseignante, les surnomme "les déviants". Comment agir avec ces trouble-fête quand on dirige une rencontre?

Mme Lachapelle, qui donne le séminaire "Pilotez vos réunions avec succès" pour les cadres et dirigeants à HEC Montréal, révèle ici quelques trucs mis au point au fil des années.

> Le bavard: l'interrompre avec tact. S'il continue, aller le voir pendant la pause et lui expliquer qu'il dérange.

> L'agressif: lui dire que l'on accepte son objection, mais qu'on préfère enlever les émotions avec lesquelles ils les a dites. Lui demander de présenter ses critiques de façon constructive et sans attaques personnelles.

> Le "Joe connaissant": on lui demande de nous apporter des solutions concrètes à un problème. Lui poser des questions en augmentant progressivement l'indice de difficulté. Sachant qu'il risque de ne pas pouvoir répondre à la prochaine, il va s'autocensurer avant d'être la risée du groupe.

> L'éternel "critiqueur": lui demander quelle solution de rechange il propose. À la pause, lui demander ce que l'on pourrait faire pour mieux l'intéresser.

> Le bouffon: accepter que sa présence détende un peu l'atmosphère, mais s'il exagère, lui demander de retrouver son sérieux.

> Le retardataire: ne jamais l'attendre. Garder une place pour qu'il s'assoie près de l'animateur. Dans certaines entreprises, la règle veut que les retardataires paient le café à tout le monde.