Des représentants de Bombardier (T.BBD.B) rencontreront ce vendredi des responsables du transport en commun de Toronto afin de les convaincre des vertus du modèle de voitures de tramway qu'ils leur proposent.

Des représentants de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] rencontreront ce vendredi des responsables du transport en commun de Toronto afin de les convaincre des vertus du modèle de voitures de tramway qu'ils leur proposent.

Le 18 juillet dernier, la Commission de transport de Toronto (TTC) a annoncé l'annulation de son appel d'offres de 1,25 milliard $ destiné à acheter 204 voitures à plancher bas pour son réseau de tramways, les offres reçues, dont celle de Bombardier, ayant été jugées inadéquates.

La TTC a précisait alors qu'elle reverrait ses plans pour s'assurer que sa flotte actuelle de tramways sera remplacée à compter de 2012 par des nouveaux véhicules.

La TTC pense que le modèle proposé par Bombardier Transport n'a pas réussi à démontrer que ses tramways pourraient effectuer avec succès les virages serrés que comporte son système sur rail. Le conseiller municipal responsable de la TTC, Adam Giambrone, a même ajouté que Bombardier avait déposé son dossier en sachant qu'elle ne respectait pas tous les critères techniques définis par le transporteur.

Cependant, dans une entrevue au Globe and Mail, le vice-président de Bombardier Transport, Mike Hardt, soutient que l'offre soumise par la multinationale montréalaise n'aurait pas dû être rejetée. À son avis, le concept Flexity Outlook est sécuritaire et peut très bien se comporter dans les courbes et les pentes de Toronto.

Si le modèle Flexity Outlook était retenu par la TTC, les voitures de tramway seraient, en partie, assemblées à l'usine que Bombardier possède à Thunder Bay, en Ontario.