On se promène à Paris, Berlin ou Beijing et il est tout à fait normal de voir de nombreux scooters dans les rues. Il s'agit d'un mode de vie dans plusieurs villes un peu partout dans le monde.

On se promène à Paris, Berlin ou Beijing et il est tout à fait normal de voir de nombreux scooters dans les rues. Il s'agit d'un mode de vie dans plusieurs villes un peu partout dans le monde.

Ici en Amérique du Nord, la situation est différente. Le scooter demeure une curiosité. Mais avec la montée des prix du carburant, ça risque de changer.

Aux États-Unis, les ventes de ces scooters ont grimpé de 65,7% lors de la première partie de l'année 2008, selon les chiffres de l'industrie.

Sans aucun doute, ce secteur est un des premiers bénéficiaires de la montée du prix du carburant.

Parmi les plus scooters les plus populaires figurent des marques comme Vespa, Yamaha et Honda. Les prix se détaillent de 1800 $ et 7500 $.

Pour Piaggio, le fabricant du Vespa, le temps est doux.

Au premier trimestre, les ventes du groupe italien ont grimpé de 74%, a indiqué Paolo Timoni, PDG du fabricant.

À Montréal aussi

Le phénomène ne se limite pas à nos voisins du Sud.

À la boutique Vespa, angle Saint-Laurent et rue Rachel, le chiffre d'affaires est en hausse d'environ 20% comparativement à l'année dernière.

«Nous voyons un impact direct. Les gens viennent ici en voulant économiser sur leur facture d'essence», assure Frédéric Bédard, gérant de la boutique.

Pour un scooter de marque Vespa, on doit s'attendre à débourser entre 5000 et 11 000 $.

Selon M. Bédard, les consommateurs ne sont toutefois pas prêts à troquer leur voiture pour un scooter. Mais plusieurs d'entre eux préfèrent se tourner vers ce moyen de transport au lieu d'acheter une deuxième auto.

Des travailleurs du centre-ville sont aussi sur les rangs afin d'acquérir un scooter. «On en vend de plus en plus à des hommes d'affaires», assure M. Bédard.

Chez Excel Honda, on confirme aussi que les ventes sont en hausse, sans toutefois la quantifier.

Avec Reuters