Le président du conseil d'administration de la Banque Nationale (T.NA), Jean Douville, demande aux Québécois de cesser de critiquer l'institution montréalaise pour sa conduite dans la crise du papier commercial adossé à des actifs (PCAA).

Le président du conseil d'administration de la Banque Nationale [[|ticker sym='T.NA'|]], Jean Douville, demande aux Québécois de cesser de critiquer l'institution montréalaise pour sa conduite dans la crise du papier commercial adossé à des actifs (PCAA).

Dans un cri du coeur qu'il a lancé à la toute fin d'une longue assemblée des actionnaires, vendredi, M. Douville a reconnu que le dossier du PCAA avait constitué «une crise importante» pour la Banque.

Il a ajouté que les reproches n'avaient pas toujours été justes envers les employés et les dirigeants de l'institution.

Dans son allocution devant les actionnaires, le président et chef de la direction, Louis Vachon, a par ailleurs admis que la performance de la Banque «a été nettement insuffisante en 2007».

Il a pris la responsabilité personnelle de la chute du cours de l'action au cours des derniers mois (un recul de plus de 13% depuis la fin août).

M. Vachon a cherché vendredi à montrer sa solidarité avec les clients commerciaux de la Banque qui détiennent plus de 2 M$ de PCAA et qui n'ont pas encore été remboursés.

Si ces clients ne récupèrent pas en entier les sommes qu'ils avaient investies dans le PCAA, il en sera de même pour ses placements personnels dans ce produit structuré complexe, qui totalisent 2,5 M$, a-t-il promis.

Il faut dire qu'au cours des dernières semaines, la Nationale a reçu des mises en demeure de certains clients commerciaux qui veulent récupérer rapidement leur mise, dont Transat A.T.