General Electric (GE) a relevé son objectif de réduction des coûts cette année de 50%, à 3 milliards US, et l'entreprise fera des efforts particuliers pour vendre des divisions dont le rendement laisse à désirer tandis que l'économie ralentit aux États-Unis, a fait savoir Jeffrey Immelt, PDG de l'entreprise.

General Electric [[|ticker sym='GE'|]] a relevé son objectif de réduction des coûts cette année de 50%, à 3 milliards US, et l'entreprise fera des efforts particuliers pour vendre des divisions dont le rendement laisse à désirer tandis que l'économie ralentit aux États-Unis, a fait savoir Jeffrey Immelt, PDG de l'entreprise.

Ce dernier a revu à la hausse son objectif d'économies, qui était de 2 milliards US, après que GE eut annoncé le 11 avril dernier que son bénéfice avait baissé de manière inattendue au premier trimestre.

Cette divulgation a fait chuter le titre de l'entreprise à un creux de deux décennies et affecté les attentes des investisseurs quant aux résultats des autres entreprises industrielles.

GE a blâmé les perturbations sur le marché qui ont réduit la valeur des investissements et contrecarré ses projets de transactions dans le secteur immobilier à la fin du trimestre.

Les marchés de capitaux se sont améliorés depuis la mi-mars, a toutefois indiqué M. Immelt mercredi à des reporters dans le cadre de l'assemblée annuelle de l'entreprise à Erie, en Pennsylvanie, siège de la division de locomotives de GE.

L'entreprise examinera maintenant ses activités toutes les semaines plutôt que chaque mois pour éviter les surprises, a dit le PDG à des investisseurs.

«Nous sommes encore dans une période de volatilité du point de vue des marchés de capitaux, mais je crois que les choses se sont un petit peu améliorées», a indiqué M. Immelt.

Si les stratégies de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour contrer le resserrement du crédit ont aidé la cause, dit-il, «il reste que l'on doit demeurer vigilant».

La situation économique aux États-Unis n'a pas changé depuis les deux dernières semaines de mars et l'économie mondiale «semble encore pas mal bonne», selon M. Immelt.

Un titre surveillé

Mercredi, le titre de GE, de Fairfield, au Connecticut, a grimpé de trois cents US, à 32,36 $, à la Bourse de New York.

Jusqu'à mardi, l'action s'était dépréciée de 8% au cours des 12 mois précédents et de 18% depuis que M. Immelt, 52 ans, a remplacé Jack Welch en 2001.

Les investisseurs surveillent GE parce que c'est une entreprise active dans de nombreuses industries à titre de premier fournisseur mondial de locomotives, de moteurs à réaction, de turbines pour centrales électriques, d'équipement d'imagerie médicale et de locations d'aéronefs à long terme.

Parmi ses divisions, on compte également le groupe de médias et de télévision NBC Universal, des appareils d'éclairage et des électroménagers.