Le géant des télécommunications BCE (T.BCE) saura aujourd'hui (jeudi) si les autorités approuvent la plus importante acquisition de l'histoire canadienne, en dépit de doutes concernant le financement de la transaction.
Le géant des télécommunications BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] saura aujourd'hui (jeudi) si les autorités approuvent la plus importante acquisition de l'histoire canadienne, en dépit de doutes concernant le financement de la transaction.
Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) annoncera à 16h, après la fermeture des marchés nord-américains, si l'offre présentée par le Régime de retraite des enseignants de l'Ontario (Teachers), avec l'aide financière de fonds d'investissements privés américains, répond aux exigences des autorités fédérales.
La décision aura vraisemblablement un impact sur l'action de BCE, qui a été malmenée mercredi vu les conditions difficiles qui prévalent sur les marchés du crédit, lesquelles ont mis en péril la prise de contrôle de 19,5 milliards $ US de la chaîne de stations de radio américaines Clear Channel Communications.
Cela a ravivé les craintes face à l'achat de BCE pour 52 milliards $, ou 42,75 $ par action. Le titre de BCE a perdu 97 cents mercredi à la Bourse de Toronto, pour terminer la journée à 35,72 $.
Lors des audiences du CRTC sur la transaction plus tôt ce mois-ci, le président de Teachers, Jim Leech, a admis que la détérioration du marché du crédit risquait de mettre fin pour un bon moment aux transactions géantes.
Toutefois, le CRTC s'était surtout intéressé à savoir si la structure complexe proposée par Teachers et ses partenaires américains pouvait garantir que BCE demeurerait sous contrôle canadien.
En vertu de la loi canadienne, des intérêts étrangers ne peuvent détenir une participation de plus 46,7% dans un diffuseur ou une entreprise de télécommunications canadiens.
Jim Leech avait prévenu que toute l'entente pourrait s'écrouler si elle était rejetée par le CRTC ou si celui-ci imposait des conditions trop strictes.