Après avoir chuté à son niveau le plus bas en 10 mois, la confiance à l'égard de l'économie mondiale a rebondi en août avec le repli des cours pétroliers, indique un sondage mené auprès des abonnés de l'agence Bloomberg sur les cinq continents.

Après avoir chuté à son niveau le plus bas en 10 mois, la confiance à l'égard de l'économie mondiale a rebondi en août avec le repli des cours pétroliers, indique un sondage mené auprès des abonnés de l'agence Bloomberg sur les cinq continents.

Le Bloomberg Professional Global Confidence Index, qui donne un aperçu de l'humeur des milieux financiers, est ainsi monté à 14,1 points après être tombé à 10,3 points en juillet, sa marque la plus faible depuis sa création en novembre.

Cette remontée est principalement attribuable à un gain de 5,5 points qui a vu l'indice grimper à 18,2 parmi les répondants américains; en Europe occidentale, l'indice était de 12,9, en hausse de 3,4 points. Une mesure inférieure à 50 témoigne d'une opinion négative.

Le recul marqué du prix du pétrole, qui a perdu 30$US au cours du dernier mois, fait en sorte que la Réserve fédérale sera moins tentée de relever les taux d'intérêt et que les Américains ont maintenant un peu plus d'argent dans leurs poches au moment où se dissipent les effets du programme de ristournes fiscales. Mais les perspectives économiques mondiales restent sombres, alors que la croissance stagne en Europe et au Japon.

«La baisse du prix du pétrole est habituellement une bonne nouvelle aux États-Unis», a commenté Martin van Vliet, économiste chez ING Group à Amsterdam et participant au sondage. En Europe, «ce n'est que récemment que la situation vient de prendre un mauvais tournant, alors qu'aux États-Unis, les nouvelles économiques sont mauvaises depuis un certain temps».

Le sondage a été mené entre les 4 et 8 août auprès de quelque 3000 abonnés de Bloomberg. On leur a demandé leurs opinions quant aux perspectives économiques de leurs régions, de même qu'en ce qui concerne les marchés obligataires, monétaires et boursiers et les taux d'intérêt.

Les impressions les plus pessimistes face à l'économie mondiale ont été émises au Japon.

Les réponses les plus négatives en ce qui a trait à l'économie nationale ont été entendues en Espagne, où la croissance au second trimestre est tombée au plus bas en 15 ans en raison d'un ralentissement du marché résidentiel. L'indice y était de 2,4 points. Les répondants britanniques étaient à peine plus optimistes. Les répondants les plus confiants face à leur économie sont les Brésiliens avec un indice de 60,4.