L'entente de principe négociée entre la Fédération des producteurs de porc et les transformateurs de porc semble réjouir les producteurs de la région.

L'entente de principe négociée entre la Fédération des producteurs de porc et les transformateurs de porc semble réjouir les producteurs de la région.

Aux prises avec plusieurs problèmes qui menaçaient la rentabilité de leur industrie, les producteurs interrogés se sont dits d'abord soulagés de voir que le dialogue rompu depuis plusieurs années est rétabli entre les deux parties.

«Cette entente marque une nouvelle ère, parce que ça ne marchait vraiment plus avec les transformateurs», dit Lorraine Cormier, de la Ferme Cormier, Martin SNC, à Pike River.

"Avant, on se parlait entre avocats. Là, c'est une entente négociée. Ça ne s'est pas vu depuis 20 ans. Ça permet de se rapprocher et d'enlever les irritants au fur et à mesure", affirme Robert Monty, producteur de porcs de Sainte-Sabine.

Le producteur croit pouvoir tirer des gains de cette entente: «On a gagné une meilleure garantie pour faire abattre tous nos porcs, même dans les périodes où il y en a plus à faire abattre. Ça veut dire qu'ils vont sortir vers l'abattoir de façon régulière.»

Le producteur pourra aussi recevoir un prix équivalent à ce qui prévaut aux États-Unis. «C'est important. Par exemple, actuellement, le prix du porc par 100 kg se vend 9,50 $ de moins qu'aux États-Unis. C'est beaucoup d'argent ça pour les producteurs», dit M. Monty.

Les producteurs ont dû traverser des années difficiles, à cause d'une hausse du prix de la moulée et des intrants, de la hausse du dollar canadien, d'une baisse du prix du porc et de la fermeture d'abattoirs au Québec et de la maladie qui a affecté des troupeaux.

L'entente a été entérinée par les producteurs de porc, mais elle attend toujours la signature de deux des sept abattoirs avec lesquels la fédération fait affaire.