Depuis 17 ans, le coût de la main-d'oeuvre spécialisée a augmenté d'environ 80% aux États-Unis. Sur la même période, le coût des robots industriels a baissé de moitié

Depuis 17 ans, le coût de la main-d'oeuvre spécialisée a augmenté d'environ 80% aux États-Unis. Sur la même période, le coût des robots industriels a baissé de moitié

C'est ce que révèlent des données publiées le 15 octobre dernier par l'International Federation of Robotics (IFR), un institut établi à Francfort, en Allemagne.

Cela explique, en partie, pourquoi la population mondiale de robots industriels a atteint 1 million à la fin de 2007. Ce nombre devrait atteindre 1,2 million en 2011, a prédit l'IFR.

À l'IFR, on ne sait pas comment la crise va affecter les achats de robots. «C'est très difficile ces jours-ci de faire de bonnes projections. En ce moment, des projets sont reportés, particulièrement dans le secteur automobile. (...) La tendance vers l'automatisation et la robotisation est évidente dans d'autres industries, mais l'incertitude économique ralentit les investissements», dit Gudrun Litzenberger, du département de statistiques de l'IFR, à Francfort.

Environ 59 000 robots ont été installés en Asie, dont 36 100 au Japon (une baisse de 3%), le pays qui a le plus haut taux de robots au monde. Les ventes ont grimpé de 15% à 34 900 en Europe. En Amérique du Nord, la hausse a été de 7%, à 18 722 robots industriels pour atteindre un total de 161 000 à la fin de 2007; la moitié de ces installations ont eu lieu dans le secteur automobile et 17% dans les secteurs de l'électricité et de l'électronique. Les livraisons ont augmenté de seulement 1% aux États-Unis, ont bondi de 74% au Canada et ont baissé de 19% au Mexique.

Parmi les principaux fabricants de robots présents au Québec, on trouve les japonais Fanuc et Motoman, le suédois ABB, l'allemand Kuka.