Les actionnaires de la British Airport Authority (BAA), dont fait partie la Caisse de dépôt et placement du Québec, devront injecter 400 millions de livres (786 M$) dans le gestionnaire aéroportuaire.

Les actionnaires de la British Airport Authority (BAA), dont fait partie la Caisse de dépôt et placement du Québec, devront injecter 400 millions de livres (786 M$) dans le gestionnaire aéroportuaire.

Depuis plusieurs mois, BAA tente de refinancer la dette de 9,6 milliards de livres (18,9 G$) contractée lors de son acquisition par un consortium composé du groupe espagnol Ferrovial, de la Caisse et de GIC, le fonds d'investissement du gouvernement de Singapour, en 2006.

Dans un communiqué publié jeudi, BAA a indiqué qu'elle n'avait pas encore obtenu «suffisamment d'engagements» de la part des banques à qui l'on a demandé de prendre part au refinancement.

Le gestionnaire a de plus précisé qu'à cause des «conditions difficiles» du marché du crédit, il pourrait devoir retarder les consultations avec les actuels détenteurs d'obligations de BAA, essentielles à la conclusion du projet de refinancement.

BAA a présenté l'injection de 400 millions de livres comme faisant partie du refinancement et a refusé qu'on parle d'aide d'urgence.

On ne sait pas combien la Caisse de dépôt devra injecter dans BAA. Si, comme on peut s'y attendre, le montant est calculé en fonction de la taille de sa participation dans l'entreprise, il s'agirait d'environ 221 M$.

La Caisse détient 28,1% des actions de BAA, alors que Ferrovial possède 61,8% de l'entreprise et GIC, 10%.

Il a été impossible de joindre le porte-parole de l'institution, Gilles des Roberts, vendredi.