Le titre de Bombardier (T.BBD.B) a légèrement profité de l'annonce de la fabrication de la CSerie, lundi, à la Bourse de Toronto.
Le titre de Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a légèrement profité de l'annonce de la fabrication de la CSerie, lundi, à la Bourse de Toronto.
L'action de l'entreprise montréalaise a pris 2% à 7,22 $.
En matinée, il s'agissait toutefois de l'action la plus transigée sur Bay Street. Dans les premières minutes des échanges, le titre a grimpé de 5% avant de redescendre lentement dans la journée.
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Tout de même, l'action a évolué en territoire positif, une réaction aux commentaires des analystes à l'annonce de dimanche, et ce, malgré un carnet de commandes moins bien garni que prévu.
Rappelons que le transporteur allemand Lufthansa est le seul acheteur en liste – pour l'instant – et a signé une lettre d'intérêt pour 30 avions avec une option d'achat sur 30 autres.
À La Presse, présente au salon de Farnborough, l'analyste Jacques Kavafian a indiqué que d'autres commandes pourraient très bien être annoncées sous peu.
«Je suis sûr qu'il y aura d'autres commandes de CSeries d'ici la fin de la semaine. Je pense que Bombardier peut sortir de Farnborough avec 200 commandes.», a-t-il prédit.
D'autres analystes se sont montrés enthousiastes face à la CSerie tout en indiquant qu'il s'agit d'un début plus modeste qu'anticipé. C'est le cas de Fadi Chamoun d'UBS qui a souligné que les commandes sont moins «importantes que prévues».
Toutefois, UBS souligne que le CSerie sera «très compétitive» et s'adresse à une niche qui n'est pas tellement sollicitée.
Selon l'analyste Chamoun, Bombardier s'en tire très bien lorsqu'on la compare à ses concurrents.
UBS n'a pas changé sa recommandation et croit que les investisseurs doivent «acheter» l'action alors qu'elle considère que les titres de Boeing et d'EADS devraient être «vendus» et celui de la Brésilienne Embraer, «à conserver».
UBS a ciblé le cours de l'action de Bombardier entre 10,50 et 10,57 $ dans 12 mois.