L'industrie forestière craint que le nouveau régime forestier mis en place par Québec la rende moins compétitive et mette en péril sa capacité de faire des profits.

L'industrie forestière craint que le nouveau régime forestier mis en place par Québec la rende moins compétitive et mette en péril sa capacité de faire des profits.

Or, c'est tout le contraire que vise le ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, avec son livre vert, qui trace les contours du futur régime forestier du Québec.

Le ministre a déclaré récemment qu'il voulait rendre l'industrie forestière québécoise la plus compétitive au Canada.

Le livre vert a fait l'objet de consultations et le ministre en est rendu à l'étape de la rédaction d'un projet de loi à déposer d'ici environ un mois, en vue de l'adoption d'un nouveau régime forestier avant la fin de l'année.

Jeudi et vendredi, les industriels de la forêt sont réunis en congrès à Québec.

Le président du Conseil de l'industrie forestière, Guy Chevrette, a déclaré d'entrée de jeu jeudi matin qu'il y avait selon lui une profonde inadéquation entre les objectifs poursuivis et les moyens proposés par Québec.

Il a rappelé que le bois du Québec demeurait le plus petit et, malgré tout, le plus onéreux au Canada, en ajoutant que les copeaux étaient les plus chers au monde.

Le contrôle des coûts de production demeure un problème sérieux, selon lui.