À moins d'un revirement de dernière minute, les 450 employés de l'usine de laminage d'aluminium Aléris, à Trois-Rivières, demeureront sans travail, malgré une tentative de Québec de relancer les discussions.

À moins d'un revirement de dernière minute, les 450 employés de l'usine de laminage d'aluminium Aléris, à Trois-Rivières, demeureront sans travail, malgré une tentative de Québec de relancer les discussions.

La médiatrice spéciale nommée par Québec, dimanche soir, Joanne Barabé, qui avait comme mandat de convoquer les parties à la table de négociation dans une tentative ultime de dénouer l'impasse, n'a pas réussi sa mission.

Aléris a émis une fin de non-recevoir à la demande de Mme Barabé, alors que le syndicat a déclaré que le lien de confiance avec l'entreprise était brisé.

Cependant, l'attachée de presse du ministre du Travail, Marisol Schnorr, indique que le ministère n'a toujours pas reçu l'avis de licenciement collectif, tel que le prévoit la loi.

La compagnie avait annoncé dans la nuit de vendredi à samedi, via un communiqué, qu'elle fermait ses portes. Un lock-out avait été décrété au début du mois.