Les prix du pétrole ont fini à leur plus bas depuis mi-avril mardi à New York, après la confirmation du recul de la demande, alors que la Russie a annoncé la fin de ses opérations militaires en Géorgie, par où transite le brut exploité de la mer Caspienne vers l'Europe.

Les prix du pétrole ont fini à leur plus bas depuis mi-avril mardi à New York, après la confirmation du recul de la demande, alors que la Russie a annoncé la fin de ses opérations militaires en Géorgie, par où transite le brut exploité de la mer Caspienne vers l'Europe.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en septembre a clôturé à 113,01 dollars, en retrait de 1,44 dollar par rapport à son cours de clôture lundi. C'est un plus bas depuis le 15 avril.

La séance a été très volatile: les cours du baril d'or noir se sont d'abord échangés en hausse pendant la première moitié des transactions, les investisseurs réagissant à la fermeture par précaution d'un oléoduc et d'un gazoduc dans le Caucase, acheminant les ressources naturelles de l'Azerbadjian vers les marchés européens, en raison du conflit entre la Géorgie et la Russie.

Le groupe pétrolier BP, qui exploite ces infrastructures, a par la suite annoncé qu'il allait continuer à transporter le pétrole par deux voies, le rail et l'oléoduc.

Les cours du baril d'or noir ont ensuite été affectés par l'annonce de la fin des opérations militaires russes en Géorgie, selon les analystes.

L'agence internationale sur l'Énergie (AIE), qui défend les intérêts des pays industrialisés, a de son côté laissé inchangée sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2008, constatant par ailleurs une nette hausse de l'offre en juillet.

«L'AIE confirme que la réalité de l'offre et de la demande a repris le dessus, c'est ce qui explique le reflux des prix», ont commenté les analystes de JPMorgan.

Dans la foulée, l'agence gouvernementale américaine d'information sur l'énergie (EIA) a rabaissé, pour la première fois depuis février, ses prévisions de prix du pétrole pour 2008 et 2009 en raison du recul de la consommation mondiale et une augmentation des capacités de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).