La solution à la crise de confiance que traverse le Fonds canadien de télévision pourrait passer par le maintien d'un seul fonds, mais avec deux volets, l'un privé et l'autre public.

La solution à la crise de confiance que traverse le Fonds canadien de télévision pourrait passer par le maintien d'un seul fonds, mais avec deux volets, l'un privé et l'autre public.

Astral Media [[|ticker sym='T.ACM.A'|]] a défendu cette thèse d'un fonds à deux volets, mercredi, devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.

Le CRTC tient des audiences toute la semaine, à Gatineau, sur l'avenir du Fonds canadien de télévision.

Ces audiences ont été rendues nécessaires après que les câblodistributeurs Vidéotron et Shaw eurent temporairement suspendu leur contribution, l'an dernier, mécontents qu'ils étaient de la gouvernance du fonds et de son mode de fonctionnement.

Le fonds sert à financer la production d'émissions canadiennes.

Astral a ainsi proposé d'instituer un volet public au fonds, qui serait accessible aux diffuseurs publics et sans but lucratif et qui sera alimenté par l'argent du gouvernement fédéral.

L'autre volet du fonds serait accessible à l'ensemble des diffuseurs privés commerciaux et serait alimenté par les contributions des entreprises de distribution de radiodiffusion.