Le nombre de détenteurs de REER augmente de 10% au Canada, pour la deuxième année d'affilée, et 75% d'entre eux veulent y cotiser au moins autant en 2007 qu'en 2006.

Le nombre de détenteurs de REER augmente de 10% au Canada, pour la deuxième année d'affilée, et 75% d'entre eux veulent y cotiser au moins autant en 2007 qu'en 2006.

C'est ce que révèle le sixième sondage réalisé par le Centre de recherche Harris-Decima pour le compte du Groupe Investors.

Les trois quarts des Canadiens, soit un record, possèdent un REER, mais les Québécois sont les moins enclins au pays à en acheter un (67%) et à y contribuer au moins autant que l'an dernier (70%).

Le sondage montre aussi que les Québécois se préoccupent moins de l'endettement à la retraite que les Canadiens des autres provinces. Quatre Québécois sur 10 s'attendent à des dettes de plus de 100 000$ à la retraite.

La hausse des intentions d'investir dans un REER se confirme dans tous les groupes d'âge des Canadiens, dans des proportions de 78% à 84%.

Le mouvement massif d'investissements dans les REER observé chez les adultes au seuil de leur retraite donne l'exemple aux plus jeunes générations. Six Canadiens sur 10 âgées de 25 à 34 ans détiennent en effet des placements.

Par contre, 35% des Canadiens toujours actifs sur le marché du travail s'attendent à assumer un endettement de plus de 100 000$ à leur retraite.

Près de la moitié (45%) d'entre eux disent que ces dettes proviendront de cartes et de marges de crédit ou de prêts personnels. Près de trois Canadiens sur 10 (28%) prévoient plutôt un prêt hypothécaire sur leur maison.

L'acceptation plus grande de l'endettement des Canadiens peut s'expliquer par des taux d'intérêt à des planchers historiques, un dollar vigoureux et des marchés financiers solides, selon Bruno Therrien, directeur régional du Groupe Investors, à Sherbrooke.

En outre, la hausse du prix des maisons pourrait aider à financer la retraite. Près de 20% des propriétaires planifient d'utiliser la valeur nette de leur maison pour générer des revenus de retraite.

Parmi ceux ci, 54% veulent vendre leur maison pour en racheter une plus modeste, 22% prévoient opter pour une marge de crédit garantie par la valeur nette de leur propriété, 15% contracteront un prêt hypothécaire inversé et 7% compte devenir locataires.