Une semaine après le capotage de son rachat par Teachers', BCE (T.BCE) pourra toujours trouver du réconfort auprès de la firme de notation Standard & Poor's qui vient d'augmenter sa cote de crédit de deux niveaux.

Une semaine après le capotage de son rachat par Teachers', BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] pourra toujours trouver du réconfort auprès de la firme de notation Standard & Poor's qui vient d'augmenter sa cote de crédit de deux niveaux.

L'entreprise montréalaise a ainsi vu sa cote passer de BB- à BB+. Le fait que cette méga transaction de 52 G$ n'ait pas lieu justifie la décision de Standard & Poor's.

La firme a également haussé la perspective de l'entreprise à «positive».

Avec ce rachat qui en aurait fait une société strictement privée, BCE aurait également vu sa dette gonfler d'une trentaine de milliards de dollars.

Dans une déclaration lundi, un analyste du crédit chez Standard & Poor's a expliqué la nouvelle cote de BCE.

«Cette hausse reflète notre sentiment que BCE ne poursuivra pas d'autres stratégies de levier à court terme», a expliqué Madhav Hari.

Vers 13h00, l'action de BCE profitait de la situation en prenant 3,63 % ou 77 cents pour pointer à 22 $.

Rappelons que le titre trônait en haut des 40 $ il y a quelques semaines, soit environ le prix offert aux actionnaires par le consortium qui souhaitait prendre le contrôle de BCE.

Après l'avis préliminaire défavorable de la firme KPMG – qui soulevait plusieurs doutes sur la finalisation de la transaction à l'intérieur des délais – les investisseurs avaient déserté l'action alors qu'elle avait fondu de moitié en une journée.

Vendredi dernier, BCE a voulu retourner de la valeur à ses actionnaires par un rétablissement du dividende sur actions ordinaires et une nouvelle offre publique de rachat de 5% des actions ordinaires.