Les Hebdos Transcontinental risquent d'être touchés par la vague de licenciements qui affecte le monde des médias québécois. La société a signifié au syndicat son intention de supprimer l'équivalent de 17 postes chez ses 60 journalistes syndiqués.

Les Hebdos Transcontinental risquent d'être touchés par la vague de licenciements qui affecte le monde des médias québécois. La société a signifié au syndicat son intention de supprimer l'équivalent de 17 postes chez ses 60 journalistes syndiqués.

Dans une note transmise aux journalistes vendredi dernier, l'employeur a fait savoir qu'il ne pourvoirait pas quatre ou cinq postes vacants dans des hebdomadaires de Laval, Montréal et Lanaudière. Le syndicat a appris le jour même que neuf postes de journaliste et de rédacteur en chef seraient supprimés et que les heures de quatre autres journalistes seraient réduites.

«Depuis le début de l'année, le groupe des journaux Québec et Ontario (qui regroupe 50 hebdomadaires de Transcontinental) [[|ticker sym='T.TCL.A'|]] éprouve des difficultés dans l'atteinte de certains objectifs opérationnels et financiers», écrit l'employeur dans le mémo.

Parallèlement, le syndicat a appris que l'entreprise aurait embauché huit chefs de pupitre non syndiqués la semaine dernière, a indiqué Chantale Larouche, présidente de la Fédération nationale des communications, affiliée à la CSN. «En vertu de notre convention collective, l'employeur ne peut plus utiliser des chroniqueurs ou des pigistes», a-t-elle déploré.

Mme Larouche a souligné que les licenciements ne sont pas encore en vigueur et qu'une rencontre est prévue ce matin entre l'employeur et le syndicat, dont la convention collective est échue depuis le 31 août. «Notre objectif est de discuter et de voir si un arrangement est possible», a indiqué Mme Larouche, qui n'était pas en mesure hier soir de dire quels journaux seraient touchés par les licenciements.

Il a été impossible hier soir de joindre le groupe Hebdos Transcontinental.