Le marché automobile américain s'est effondré en septembre aux États-Unis, le constructeur Ford (F) affichant des résultats inférieurs de 34% à ceux de l'an dernier, la baisse atteignant 29,5% pour Toyota (TM), tandis que General Motors (GM) limitait la casse avec une baisse de 15,8%.

Le marché automobile américain s'est effondré en septembre aux États-Unis, le constructeur Ford [[|ticker sym='F'|]] affichant des résultats inférieurs de 34% à ceux de l'an dernier, la baisse atteignant 29,5% pour Toyota [[|ticker sym='TM'|]], tandis que General Motors [[|ticker sym='GM'|]] limitait la casse avec une baisse de 15,8%.

Alors que la crise économique ne cesse de se renforcer, avec un marché de l'emploi anémique et des conditions de crédit resserrées, c'est l'ensemble du marché automobile qui est en reflux, luxe compris.

Le recul de Ford, qui a vendu presque 60 000 voitures de moins que l'an dernier (116 734 unités, contre 176 204) est bien pire que ne l'avait prévu le site spécialisé Edmunds.com, qui ne tablait que sur un reflux de 21,9%.

Ford a vendu 19,4% de moins de berlines (40 453 unités) et 39,5% de moins de véhicules lourds, de type 4x4 et «pickups» (76 281 unités).

Le constructeur a précisé que les chiffres de septembre étaient les pires non seulement pour lui, mais pour l'ensemble de la profession: l'ensemble du recul des ventes de voitures aux États-Unis devrait être de 30%, selon George Pipas, un analyste de Ford.

«Les ventes des dix derniers jours ont été extrêmement faibles. Je les comparerais à l'après-11 Septembre», a-t-il ajouté lors d'une téléconférence, estimant que le marché ne se redresserait pas sans une amélioration du marché immobilier.

Il a toutefois annoncé qu'il entendait avancer à novembre la commercialisation du pick-up F-150, grâce à un écoulement plus rapide que prévu du modèle 2008.

Toyota a lui aussi enfoncé les prévisions déjà pessimistes d'Edmunds.com, qui tablait sur un recul de ses ventes de 14,1%, avec une chute particulièrement marquée pour son haut de gamme, de marque Lexus (-33,4%).

En revanche General Motors estimait avoir bien tiré son épingle du jeu de ce marché exécrable, saluant sa part de marché la plus élevée de l'année, à 27%.

Quant à Daimler, il a vu ses ventes de Mercedes refluer de 9%, tandis qu'il espérait passer en octobre le cap des 20.000 ventes pour sa petite voiture Smart, mise sur le marché l'hiver dernier, et dont l'atout publicitaire est la sobriété en carburant.