Les prix du baril de pétrole sont tombés mercredi sous les 40 $ à New York, pour la première fois depuis plus de quatre ans, malgré la réduction historique de la production annoncée un peu plus tôt par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Les prix du baril de pétrole sont tombés mercredi sous les 40 $ à New York, pour la première fois depuis plus de quatre ans, malgré la réduction historique de la production annoncée un peu plus tôt par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en janvier a fini à 40,06 $, en chute de 3,54 $ par rapport à son cours de clôture de mardi.

Il a touché en séance 39,88 $, son plus bas niveau depuis le 14 juillet 2004.

«Ce n'est pas surprenant», a réagi James Williams, de WTRG Economics.

Réunie à Oran (Algérie), l'Opep a annoncé une baisse de son offre de 2,2 millions de barils par jour (mbj) à compter du 1er janvier.

Cette baisse sur un objectif officiel de production de 27,3 millions de barils par jour, la troisième en quatre mois, est la plus importante décidée par le cartel depuis l'introduction de quotas en 1982.

Mais pour M. Williams, «c'est une chose de dire qu'ils vont réduire la production, mais ce qui compte, c'est de le faire».

Selon l'analyste, les baisses de production annoncées précédemment n'ont été appliquées par ses membres qu'à hauteur de 50% à 60%.

«Les opérateurs ne croient pas que la réduction sera aussi importante que celle annoncée», a-t-il estimé.