Les prix du pétrole ont rebondi mardi à New York, le marché spéculant sur une baisse des stocks d'essence aux États-Unis à la veille de la publication du rapport hebdomadaire du Département américain à l'énergie, et alors que le Venezuela menace d'une baisse de production.

Les prix du pétrole ont rebondi mardi à New York, le marché spéculant sur une baisse des stocks d'essence aux États-Unis à la veille de la publication du rapport hebdomadaire du Département américain à l'énergie, et alors que le Venezuela menace d'une baisse de production.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en septembre a terminé à 114,53 $, en hausse de 1,66 $ par rapport à son cours de clôture lundi.

«On assiste à des prises de positions à la veille du rapport sur les stocks pétroliers» aux États-Unis, a expliqué l'analyste indépendant Jim Ritterbusch.

Le Département américain à l'Énergie doit publier mercredi son rapport hebdomadaire sur l'état des stocks pétroliers américains, très attendu alors que le marché guette tout signe de baisse de la demande dans un contexte de ralentissement économique.

Les stocks d'essence, très surveillés pendant l'été, période des grands déplacements en voiture, ont chuté lors des trois dernières semaines, provoquant des sursauts des cours.

«Ces stocks pourraient de nouveau chuter, ce qui entraînerait les cours vers le haut», a pronostiqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Sur le front de l'offre, le Venezuela a annoncé qu'il proposera «une réduction de production» à la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en septembre, si les prix continuent de baisser.

Les prix du baril ont plongé d'environ 35 $ à New York depuis le 11 juillet, date de leur dernier record (147,27 $).

Par ailleurs, «le marché reste inquiet de la situation en Géorgie et craint que le conflit avec la Russie ne menace les oléoducs», a estimé M. Ritterbusch.

Moscou a prévenu mardi que son retrait de Géorgie, officiellement commencé mardi, prendrait trois à quatre jours, et a haussé le ton face à l'Otan, menaçant l'organisation de «conséquences» à subir pour son soutien à Tbilissi.

Les cours du pétrole avaient ouvert la séance new-yorkaise en baisse, alors que la tempête tropicale Fay, qui a touché les côtes de Floride, a finalement épargné la production pétrolière du golfe du Mexique.