Pendant que l'économie américaine s'essoufflait et que les actionnaires voyaient leur argent partir en fumée, le salaire des patrons a atteint de nouveaux sommets en 2007, selon une étude de l'agence de presse américaine Associated Press.

Pendant que l'économie américaine s'essoufflait et que les actionnaires voyaient leur argent partir en fumée, le salaire des patrons a atteint de nouveaux sommets en 2007, selon une étude de l'agence de presse américaine Associated Press.

En compilant les émoluments des dirigeants de 410 compagnies référencées dans l'indice Standard & Poors 500, l'agence américaine a calculé que le salaire moyen s'est établi à 8,4 M$ US, soit une confortable augmentation de 280 000 $ US par rapport à 2006.

Cette hausse de 3,5% a eu lieu alors que les perspectives s'assombrissaient pour les travailleurs et pour les actionnaires, dans un contexte où l'économie subissait les effets de la hausse des coûts énergétiques et alimentaires, de l'augmentation du nombre des licenciements et des déboires du marché de l'habitation.

En tête de la liste établie par l'Associated Press, on trouve John Thain - qui a pris les rênes de la firme Merrill Lynch en décembre 2007 - avec un salaire de 83 M$ US.

Quant à Rick Wagoner, le grand patron de General Motors [[|ticker sym='GM'|]], il a empoché 15,7 M$ US, soit une hausse de 64%. Le géant américain de l'automobile a récemment annoncé la fin de la production de l'usine d'Oshawa en 2009.

Collectivement, les dix patrons les mieux payés ont gagné plus d'un demi-milliard de dollars en 2007. La moitié des membre de ce club très fermé sont à la tête de sociétés dont les bénéfices ont enregistré un net ralentissement l'an dernier.