Le constructeur aéronautique Bombardier discute de compensations avec le transporteur aérien Scandinavian Airlines (SAS), à la suite des problèmes de train d'atterrissage qui ont immobilisé pendant trois semaines sa flotte de Q400 (Dash 8-400), a indiqué mercredi l'entreprise québécoise.
Le constructeur aéronautique Bombardier discute de compensations avec le transporteur aérien Scandinavian Airlines (SAS), à la suite des problèmes de train d'atterrissage qui ont immobilisé pendant trois semaines sa flotte de Q400 (Dash 8-400), a indiqué mercredi l'entreprise québécoise.
«Des discussions confidentielles sont en cours», a déclaré le porte-parole de la branche aéronautique de Bombardier, Marc Duchesne. «C'était quand même prévisible. SAS a été la compagnie qui a été durement affectée par des problèmes avec nos appareils Q400», a-t-il ajouté.
La société Scandinavian Airlines a demandé mercredi une compensation de 77 M$ pour les pertes liées à l'immobilisation de sa flotte de 27 Q400, un jet régional fabriqué par Bombardier, après deux atterrissages en catastrophe, en septembre, en raison de problèmes de train d'atterrissage.
Le constructeur canadien n'a pas reçu d'autres demandes de compensation, a indiqué M. Duchesne.
SAS a également annoncé mercredi dans un communiqué que ses 27 Dash 8-400 allaient progressivement reprendre leurs vols à partir de jeudi «après un programme approfondi de contrôle et de remplacement de pièces détachées».
Selon le porte-parole de Bombardier, «une quinzaine» de ces appareils demeurent encore «hors service» en attendant la livraison «de pièces de la compagnie (américaine) Goodrich, qui est le fabricant du train d'atterrissage».