Telus (T.T)sera-t-elle privatisée? Après avoir échoué à se convertir en fiducie de revenus, après que BCE l'eut imitée et que le ministre des Finances, Jim Flaherty, fut intervenu, la société lorgnerait du côté d'investisseurs privés pour améliorer sa performance en sortant de la Bourse.

Telus [[|ticker sym='T.T'|]]sera-t-elle privatisée? Après avoir échoué à se convertir en fiducie de revenus, après que BCE l'eut imitée et que le ministre des Finances, Jim Flaherty, fut intervenu, la société lorgnerait du côté d'investisseurs privés pour améliorer sa performance en sortant de la Bourse.

C'est là ce que suggère un article du Globe and Mail de ce matin, qui fait valoir que la bonne santé financière de la 2e compagnie téléphonique canadienne et sa croissance soutenue dans le sans-fil depuis quelques années pourraient bien attirer l'attention de fonds d'investissement qui disposent en ce moment de liquidités à n'en plus savoir quoi faire.

Cela serait loin d'être inintéressant pour l'audacieux pdg actuel, Darren Entwistle, qui pourrait sans doute toucher, à titre d'investisseur dans Telus, dix à vingt fois plus que les 10 M$ de son salaire, advenant une remise en Bourse de l'entreprise cinq ans après sa privatisation.

Si des éléments plaident en défaveur de cette option, notamment la lourde dette que doit contracter l'entreprise pour poursuivre le développement de son réseau de fibre optique, qui permet de fournir le lucratif accès à Internet, d'autres au contraire pointent dans cette direction.

Privatisée, Telus n'aurait plus, par exemple, à verser de dividende. Elle payerait moins de taxes en ayant le droit de déduire les intérêts sur sa dette. Des économies de l'ordre de un milliard de dollars par année pourraient en résulter.

On sait déjà que Gerry Schwartz d'Onex a tenté d'acheter Telus en août dernier pour la somme d'environ 65$ l'action. À l'heure actuelle, le titre de Telus se transige à 56,95$.

Quoi qu'il en soit, une offre sensiblement supérieure à celle de Schwartz, comme il pourrait bien en arriver une dans le contexte actuel, pourrait difficilement ne pas être considérée, tant par les actionnaires de Telus que par Entwistle lui-même.

Histoire à suivre.