Le patron du transporteur aérien australien Qantas a cherché vendredi à minimiser les rumeurs d'offre d'achat de la part d'un consortium international dont ferait partie Onex (T.OCX).

Le patron du transporteur aérien australien Qantas a cherché vendredi à minimiser les rumeurs d'offre d'achat de la part d'un consortium international dont ferait partie Onex [[|ticker sym='T.OCX'|]].

Le gouvernement local a indiqué clairement qu'il ne s'opposerait pas à la transaction si elle respecte les lois sur la propriété étrangère.

«Il est encore très tôt et je conseillerais à certaines personnes de se passer de l'eau au visage et de se calmer», a déclaré le PDG de Qantas, Geoff Dixon, aux journalistes à Singapour.

Il a fait allusion aux réactions depuis que le transporteur aérien a confirmé mercredi qu'il avait reçu une proposition.

L'action de Qantas a grandement fluctué depuis.

Elle a augmenté de 20% immédiatement après que la compagnie eut reconnu qu'une audacieuse offre d'achat avaient été avancée conjointement par la plus importante société de placement d'Australie, la Macquarie Bank, et la société américaine de capital-investissement Texas Pacific Group.

Elle a ensuite chuté au fur et à mesure qu'on faisait état d'obstacles juridiques et politiques qui risquaient de faire avorter la transaction.

Vendredi, l'action a progressé de 0,2% pour clôturer à 4,94 $ AUS après que le premier ministre australien John Howard eut déclaré que son gouvernement ne modifierait pas les lois sur la propriété étrangère afin de contrer la prise de contrôle de Qantas, à la condition qu'elle respecte les lois existantes.

«Ce qui est autorisé par la loi sera permis», a affirmé M. Howard lors d'une entrevue à la radio de Southern Cross Broadcasting.

La compagnie torontoise Onex se serait alliée à Texas Pacific afin de participer à l'offre d'achat à titre de partenaire minoritaire, ont indiqué des sources au quotidien Globe and Mail.

L'entreprise canadienne a toutefois refusé de confirmer ou de nier la nouvelle, jeudi.