Montréal n'échappe plus au ralentissement immobilier observé partout au Canada et aux États-Unis. Lors du mois dernier, les ventes résidentielles ont chuté de 31% en comparaison avec celles de novembre 2007.

Montréal n'échappe plus au ralentissement immobilier observé partout au Canada et aux États-Unis. Lors du mois dernier, les ventes résidentielles ont chuté de 31% en comparaison avec celles de novembre 2007.

Sur l'année, les chiffres pointent également vers le bas. Les ventes de propriétés sont en recul de 6% face aux résultats de l'année passée.

C'est ce qu'indique la Chambre immobilière du Grand Montréal qui a publié ses statistiques, mardi matin.

Durant la même période, le prix médian des maisons unifamiliales a grimpé de 3%. Au cours des 11 premiers mois de l'année, la hausse est de 6%. C'est donc dire que le marché immobilier montréalais demeure solide.

«Le marché immobilier à Montréal s'est plutôt bien comporté cette année, surtout lorsqu'on considère que les prix sont en hausse et que les ventes sont comparées à celle de 2007, l'année qui a battu tous les records de ventes», a indiqué le chef de la direction de la Chambre, Michel Beauséjour.

Selon la Chambre, le marché montréalais n'est toutefois «pas immunisé contre les incertitudes économiques auxquelles les consommateurs font face».

Toutefois, comme elle le souligne, le marché montréalais subit moins de secousses que les autres grands marchés canadiens.

Alors que les ventes de maisons unifamiliales ont diminué jusqu'à 37% dans des marchés comme Toronto, Calgary et Vancouver, la baisse n'a été que de 9% dans la métropole québécoise.

Selon la Chambre, les taux d'intérêt, la faible création d'emplois et la chute de la confiance des consommateurs font mal au marché immobilier.